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Qui ne risque rien, n’a rien.

Cette affirmation, nous la connaissons tous. Cependant nous ne mesurons pas toujours la teneur des mots qui la composent.

Qui ne risque rien, n’a rien. Très souvent on a l’impression que cette affirmation s’adresse aux entrepreneurs et aux investisseurs. Que non. Elle concerne tout le monde. Les risques se prennent à différents niveaux dans une vie.

• Prendre le risque de proposer une solution qui selon nous peut améliorer le travail de l’équipe ?
• Prendre le risque d’investir dans un secteur inconnu,
• Prendre le risque de contredire son collaborateur,
• Prendre des initiatives,
• Prendre le risque de dévoiler ses sentiments à la personne qu’on aime, autant de façons de prendre des risques, dans une vie.

Tous nous sommes donc appelés à prendre les risques, car c’est le seul moyen de révolutionner et de découvrir de nouvelles solutions et de progresser.

Personne ne nous apprend pourtant à prendre des risques. Et une fois adultes on est confronté chaque jour à une prise de risque. L’un des pires risques de notre vie qui nous fait peur, c’est celui d’investir notre épargne dans un nouveau projet dirigé ou non par une autre personne. Si l’intelligence financière nous enseigne que c’est une bonne façon de multiplier nos sources de revenus il s’avère cependant que c’est un risque non maitrisé dans notre environnement africain.

Il est donc question dans cet article d’apporter au lecteur des éléments qui permettent de poser cet acte avec un minimum de sérénité.

Examinons d’abord les comportements malsains que nous développons face à la prise de risque. Face à une nouvelle opportunité, nous avons tendance à céder à :

• L’hésitation : tergiverser au lieu de prendre une décision ferme. Lorsque tu commences à hésiter face à une situation qui t’oblige à prendre des risques, il y a des chances que tu laisses tomber.
• Prendre trop de temps pour la réflexion. En fait c’est faire preuve d’hésitation une nouvelle fois. Tu as les infos pour prendre ta décision et tu as du mal à te décider, tu réfléchis encore et encore. Cette attitude est un obstacle à ta prise de décision.
• Attendre le moment propice : souhaiter que toutes les conditions soient réunies pour sortir de sortir de ta zone de confort est un frein. Attendre que le monde soit en paix, que la récession prenne fin, que les droits de l’homme soit respectés…, autant de raisons pour lesquels tu ne sauteras pas le pas.

Tous ces comportements sont en effet des expressions de notre peur à prendre le risque et pour nous aider dans cette mouvance voici quelques astuces.

• Comparer la taille de la nouvelle opportunité avec la taille de nos ressources

Une nouvelle opportunité se présente, et nous devons passer à l’action en prenant le risque d’embrasser ladite opportunité.

Prenons le temps de mesurer les moyens à mettre dans cette opportunité avec les ressources que nous disposons… Les ressources peuvent aussi être énergétique. Possédons-nous assez d’œufs pour les mettre dans plusieurs paniers ?

• Connaitre, comprendre la nouvelle opportunité

Quelle est notre maitrise de cette nouvelle opportunité ? Avons-nous des connaissances, si non prenons le temps de consulter un expert en la chose avant de prendre notre décision.

Ne pas comprendre le processus d’évolution, ou le fonctionnement qui va avec cette opportunité, nous limite dans la  mesure de la taille du risque. Quels sont les facteurs à maîtriser pour que tout se passe bien ? quelles est la priorité de chaque facteur ? etc…

• Estimer l’impact d’une perte possible sur notre vie

Chaque risque possède des conséquences positives et négatives. Quel sera l’impact de la survenue d’une conséquence négative sur notre personne. Elaborons un tableau de perte possible et l’impact sur notre vie.

Ce tableau nous permettra de nous rendre compte que même si la perte survient, rien de grave ne va nous atteindre. Nous serons toujours en vie. On a généralement peur de prendre des risques, car dans notre esprit on a développé beaucoup de pensées négatives quant à la survenue d’une éventuelle perte. En réalité nous pouvons perdre en nature, mais personnellement on aura surement gagné en expérience.

• Cultiver notre capacité à prendre des risques par la prise de petits risques au quotidien et progresser

Pour chasser la peur de prendre le risque, prenons régulièrement de petits risques. Des risques sans grandes conséquences et qui impacte uniquement notre vie et pas celle de notre entourage. Progressivement prenons de plus en plus des risques pour apprivoiser progressivement notre peur.