LE MADE IN AFRICA A DU SENS ET DE L’AVENIR
Très nombreuses sont les personnes qui se sont lancées depuis plusieurs années dans la valorisation des produits locaux en les transformant. Un peu partout le MADE IN AFRICA a vu le jour.
- Made in Cameroun
- Made in Chad
- Made in Togo
- Made in Mali
- Made in Cote d’Ivoire
- ….Made in AFRICA
Beaucoup ont perdu des plumes en chemin, ont fait faillite, se sont découragés. Ce qui a pousse plus d’un à conclure que le MADE in AFRICA n’a pas d’avenir.
Il est reproche au MADE IN AFRICA d’être :
- Non compétitif : car les autres ont tout exploré et mis sur le marché des produits fort compétitifs à des prix imbattables
- De fabrication artisanale : ce qui rend la fabrication de ces produits trop couteux pour la population qui est à majorité pauvre
- Non contrôlé : les produits du MADE IN AFRICA ne passe pas de tests de contrôle et se retrouvent direct sur le marché au risque d’empoisonner les populations
- Ne respecte aucune règle de production et de standardisation : le même produit fabriqué par le même artisan possède des propriétés différentes d’un produit à un autre.
- Les promoteurs du MADE IN AFRICA n’ont pas suffisamment de moyens financiers pour soutenir leur recherche et améliorer leur production
On a alors un chapelet de reproches à faire au MADE IN AFRICA pouvant donner raison à toutes les personnes pessimistes et sceptiques qui présagent des lendemains sombres pour le MADE in AFRICA.
Seulement, il faut noter que toute chose, tout comme le MADE in AFRICA, passe par quatre niveaux de progrès, de compétences et de consciences.
1. Le premier niveau : l’incompétence inconsciente
A ce niveau, l’individu n’a pas conscience qu’il ne sait pas, c’est à dire « vous ne savez pas que vous ne savez pas ». A ce niveau, vous n’existez pas. Plusieurs personnes naissent, grandissent et meurent dans ce niveau de conscience. Ils n’existent pas et ne le savent. « Plus imbécile que celui qui est à ce niveau tu meurs. » D’ailleurs pour sortir de ce niveau, il faut généralement passer par un évènement très douloureux qui vous contraint au réveil et au questionnement.
Pour ce qui est du MADE IN AFRICA, Le peuple Africain a longtemps été à ce niveau, prenant pour bénédiction l’importation de pratiquement tout le nécessaire à sa survie de l’étranger. Il a fallu que les balances commerciales déficitaires atteignent des proportions énormes et qu’il n’y ait plus de devises pour importer à nouveau pour voir le discours de valorisation et de transformation des produits locaux localement prendre un envol.
« On n’est pas encore sorti de l’auberge, cependant on est sur le chemin. »
2. Le deuxième niveau : l’incompétence consciente
Cogito ergo sum, comme l’employait DESCARTES dans le discours de la méthode (1637), « je pense donc je suis ».
A ce niveau, vous savez que vous ne savez pas. C’est le début de la connaissance, vous existez tout de même.
Pour le MADE In AFRICA, la prise de conscience est faite. Partout à travers le continent les formulations pour transformer et valoriser les produits locaux localement sont en cours et prennent de plus en plus de l’ampleur.
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3. Le troisième niveau : la compétence consciente
A mon humble avis, le MADE IN AFRICA se situe à ce niveau. Car à ce niveau, vous avez pleinement conscience du bienfait que vous apportera l’acquisition de ladite compétence, et vous travaillez d’arrache pieds. Pour ce qui est du MADE IN AFRICA, les promoteurs, les pouvoirs publics, les gouvernements, et une grande partie de la population ont compris :
- Que la souveraineté de notre territoire passera par l à
- Que l’Afrique a plus de valeur, que ce qu’on lui a laissé croire
- Que les africains ont plus d’intelligence que ce qu’on leur à laisser croire
- Les enjeux socio-politiques et économique
- Le soft power que représente le MADE in AFRICA
- Etc….
Ce niveau est également le niveau le plus long qui prend plus de temps, car c’est ici que tout s’organise et que le changement s’opère. Pour le MADE in AFRICA, il faut :
- Aménager la législation qui va encadrer le développement du MADE in AFRICA et permettre son bon développement ; de même qu’une législation existe et encadre bien les activités d’importation
- Aménager le financement de MADE in AFRICA
- Aménager les laboratoires de contrôles, de développement et de recherches, dans les différents pays, ces laboratoires existent sous divers formes et nominations
- Etc…
Tout ceci se fait déjà un peu partout en Afrique, mais les résultats ne sont pas encore ou toujours à la hauteur des attentes, ce qui laisse présager que le MADE in AFRICA va échouer. Ce qui n’est pas le cas. Comme pour tout progrès il va passer par des chemins tortueux, se tromper de méthode, s’ajuster et venir à bout des attentes.
4. Le dernier niveau : la compétence inconsciente
A ce niveau, vous êtes un expert, vous ne vous tromper plus de méthode. Tout vient à vous naturellement. Bientôt très bientôt les produits du MADE IN AFRICA seront à ce niveau, les populations trouveront plus normal et cohérent de consommer du MADE IN AFRICA quel qu’en soit son cout plutôt que de consommer autre chose. Elles réclameront à leur gouvernement ces produits sur leur marché et exigeront même que les produits importés passent des tests de conformités.
« Plusieurs Etats avant l’Afrique y sont parvenus, malgré les verrouillages du marché, pourquoi pas l’AFRIQUE. »
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Author
Astride Nina NGUEGOUA
Salut, je suis Astride
Je suis project manager, entrepreneure, auteure, et consultante.
Je suis obsédée par la croissance.
Je pense que l'humain que nous sommes est un être appelé à évoluer et à croître, par conséquent tout ce qu'il fait, tout ce qu'il touche doit évoluer et croître comme lui.
En 2016, j'ai donc quitté le monde du salariat, pour entrer dans celui de l'entrepreneuriat, notamment dans le secteur minier. Je vais ensuite m'engager dans le monde du consulting, en créant ce cabinet Solutions Auto Entrepreneurs SARL qui a pour vocation de vous porter vers vos succès en vous accompagnant dans vos projets et entreprises.