LES 03 DEFIS MAJEURS DES STARTUPS DE CHEZ NOUS
En Afrique, avoir une bonne idée projet pour lancer une startup ne suffit pas. Au-delà de rendre son idée faisable, et vendable ; le startupeur va également devoir surmonter trois défis majeurs pour qu’enfin son projet voit le jour et fonctionne en toute légalité.
Le vent des « start-up » passe et aucune partie du monde n’est épargnée. Le mouvement a commencé aux Etats-Unis et a connu une grande accession. Il est devenu le nouvel modèle de création et de développement des entreprises. Sa particularité est simplement d’apporter un côté technologique, une intelligence artificielle aux solutions des problèmes du quotidien.
Si en occident, la machine est bien huilée, en Afrique les défis restent majeures. Les jeunes qui se lancent font face à d’autres complications qui sont plutôt conjoncturelles.
Le défi de financement
Les moyens financiers manquent, ils font véritablement défaut. Ceci pour deux raisons :
- La notion d’investissement reste incomprise pour la population africaine. On préfère mettre son argent dans son propre projet, plutôt que dans celui d’un inconnu.
- Et Les subventions gouvernementales restent très faibles
Pour contourner cette difficulté, les entrepreneurs participent fréquemment à des concours de découvertes de startup organisés de par le monde. Ainsi ils peuvent avoir accès à des investisseurs étrangers. Bien que cette méthode soit presque la seule porte ouverte pour accompagner les entrepreneurs africains, elle pose tout de même la question d’appartenance de la startup. En effet, pour une startup développée au Cameroun ou au Sénégal, par un promoteur africain, avec des fonds français ou américains à qui appartiennent les gains produits ?
Le second défi est celui de l’absence des laboratoires de recherche
Ce défi est bien plus ressenti par les startups sub-sahariennes. Lorsqu’on sait que dans cette partie de l’Afrique, il existe très peu si ce n’est aucun laboratoire de recherche technologique.
La viabilité et la crédibilité des projets résident dans les conclusions obtenues en laboratoire sur les prototypes. Comment le startupeur développe-t-il scientifiquement, et efficacement sa solution sans des outils de simulations et de test ?
Le troisième défi est celui de la lenteur administrative
En Afrique sub-saharienne, la lenteur et la lourdeur administrative sont légion. Pour obtenir la moindre autorisation demande d’avoir du temps et de ne pas se presser. Pour les startups ceci est un véritable défi. Après avoir passé du temps, beaucoup de temps d’ailleurs à développer le prototype de son projet, une fois prêt, il doit attendre parfois une à deux années pour obtenir son autorisation de fonctionner légalement.
Pour contourner ceci, les démarches peuvent être entamées très tôt. Pour ce défi solutions auto entrepreneurs propose un accompagnement.
